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Sur ce site, découvrez mes livres publiés ou à paraître, ainsi que mes divers centres d’intérêt dans une cohérence disparate assez représentative de mes particularités neurologiques.

N’hésitez pas à me contacter, je vous répondrai avec plaisir. Si vous voulez en savoir plus sur ma rencontre avec l’écriture, continuez la lecture de cette page… sinon, allez jeter un œil au menu.

 

Je m’appelle Lise Witzmann, j’habite près de Clermont-Ferrand (France), je suis écrivaine, certifiée en coaching professionnel, praticienne en Programmation neuro-linguistique, formée à la Communication NonViolente de Marshall Rosenberg, créatrice de contenus pour les autistes, maman de quatre grands enfants neuroatypiques, mariée à Stéphane, diagnostiquée autiste et tdah et porteuse d’une maladie génétique invisible.

Je suis née en 1974 en Vendée, puis me suis installée à l’âge de 4 ans avec mes parents sur l’île de Tahiti, en Polynésie française. Je n’en repartirai définitivement que pour ma rentrée au collège. J’ai vécu ce retour sur l’hexagone comme un déracinement profond aggravé par l’accueil peu agréable de la part des métropolitains. Quarante ans plus tard, je réalise à quel point ma terre d’enfance a pu me manquer et je languis de la retrouver un jour, ainsi que ses habitants remplis de joie de vivre et d’optimisme. Considérez que ces confidences sont des indices sur une partie du contenu de mon prochain roman.

J’ai été maman à plein temps par passion pendant presque vingt ans, photographe professionnelle indépendante, coach de vie, co-formatrice en communication respectueuse auprès de mon conjoint et associé, animatrice d’ateliers parentalité, et je me consacre à présent uniquement à l’écriture tout en gardant un pied dans notre entreprise Le Jeu de la vie. Dans mon premier livre, « Mon enfant mon égal », essai sur les relations en famille, vous trouverez une invitation à réajuster la vision sociétale que nous avons des enfants et à réfléchir sur nous-mêmes, vous découvrirez le partage avec humour de mon expérience sous l’angle personnel et professionnel, et même tout ce que j’ai foiré malgré (et à cause de) mes efforts pour être une mère parfaite. Je suis sûre que ça vous parlera.

Je n’ai jamais rêvé une seconde d’être écrivaine, domaine que je considérais réservé aux personnes intelligentes, bien loin de la vision que j’avais de moi. En classe, mes troubles de la concentration et des fonctions exécutives, non détectés à l’époque, m’amenaient à détester « le plaisir de la lecture » qui n’était qu’une corvée inaccessible de plus imposée par l’école.
Je n’ai pas aimé lire, mais j’ai sans doute aimé écrire assez tôt. Je vous aurais bien fait profiter de mon sublime poème rédigé à l’âge de 10 ans au sujet d’un petit écureuil qui sautait de branche en branche, mais heureusement pour vous je n’arrive pas à remettre la main dessus (sur le poème, s’entend). Je me souviens néanmoins avoir été félicitée publiquement par mon enseignante pour une rédaction composée à 13 ans lors d’un devoir sur table, qu’elle lira devant mes camarades pendant que le rouge piquait mes timides joues. C’est un souvenir précieux pourtant, qui m’est revenu lors d’un moment de découragement en cours d’écriture de mon premier roman.

J’ai poursuivi sur de la poésie que je nommais « paroles de chansons », jamais chantées et restées secrètes (celles-ci je les ai retrouvées mais heureusement pour vous encore, ce serait trop long à partager dans ce paragraphe). Mon premier et unique poème publié l’a été dans une revue jeunesse à 17 ans et décrivait la beauté de la nature d’une manière très naïve et très…religieuse. J’ai arrêté la poésie. Ouf, vraiment. En tout cas sous sa forme classique.

A la même époque j’ai étalé sur le papier quelques considérations intimes sur ma vie quotidienne, affublant mon carnet du titre évocateur : « Ceci n’est pas mon journal intime », concept ne me paraissant plus trop de mon âge.

En ce temps jadis où les SMS étaient loin d’avoir été inventés, j’ai échangé de très nombreuses lettres écrites à la main, correspondances amicales prolixes emplies de détails de mes journées, brodées à l’humour. Je guettais les missives en retour dans ma boîte aux lettres, seules lectures enthousiasmantes, pour y répondre aussitôt. Et ainsi de suite.

Bien des années plus tard, mère de famille débordée et épuisée, j’ai eu l’élan de raconter chaque soir la journée écoulée pour un public de pairs autant en détresse que moi, sur un forum célèbre. Ce qui m’a conduite finalement à ouvrir un blog sur mes aventures domestiques caricaturales et caricaturées, afin de prendre du recul et d’encourager d’autres mamans.
Attirée par l’exploration de mes plus grands centres d’intérêts depuis mon plus jeune âge -la psychologie, l’observation et l’analyse des comportements humains, la parentalité- je me suis alors investie pour soutenir les parents sur les réseaux sociaux et me suis formée professionnellement.
Écrire un essai sur le sujet s’est imposé à moi (d’accord, mon conjoint a insisté) et j’ai alors mis le doigt dans l’engrenage du métier d’autrice… J’ai découvert ce travail épuisant, énergivore, presque hors de ma portée cognitivement au vu de mes handicaps, mais en tout cas j’avais réussi à sortir mon premier livre, le courage m’étant venu uniquement parce que la cause que je défendais en valait la peine. Je jurai qu’on ne m’y reprendrait plus.

Mais pas mal de temps avant cela, j’avais commencé à écrire un petit texte pour distraire et amuser mes enfants à partir de jolis « voyages hypnotiques » que j’avais vécus grâce à mon subconscient imaginatif en cours de thérapie. Puisque mes petits réclamaient la suite maintenant que j’avais achevé mon premier projet, j’ai essayé de les satisfaire. Mais lorsque je leur ai lu mon histoire de quelques pages, ils m’ont avoué ne pas y comprendre grand chose : « C’est trop compliqué ». Abandonnant alors mon intention première consistant à destiner ce récit à des enfants, l’idée a germé de me laisser aller sans frein quant à la cible de lecteurs et de voir ce que cela donnerait. Juste pour voir. Sur un malentendu…

C’est cette base qui m’a amenée à créer le roman de plusieurs centaines de pages que je viens de terminer après presque quatre ans de travail. Accoucher dans la douleur, devrais-je dire. La première étape de la création a été magique : je percevais des images, des paysages, des personnages, des actions qui se déroulaient toutes seules dans ma tête, comme un film, et je n’avais qu’à les décrire et retranscrire ce que j’entendais. Mais lorsque l’histoire est devenue trop complexe pour que je me laisse porter, j’ai dû (tenter de) me discipliner pour que les éléments s’imbriquent avec logique. C’est là que les ennuis ont commencé… Le chantier du siècle pour une Tdah qui travaille de manière totalement décalée, peu efficace, intuitive et très artisanale ! Une souffrance pour espérer achever l’écriture de mon premier roman, alors que mon cerveau bataillait chaque jour pendant plusieurs heures pour retrouver le fil de ce que j’avais laissé en plan la veille. Mais voilà, ce roman est écrit et j’espère que vous l’aimerez autant que je l’aime, malgré et peut-être grâce à son héroïne tellement particulière, insupportable et attendrissante… et à son langage fleuri. La chouette nouvelle, c’est que j’ai décidé de vous en partager un chapitre chaque dimanche, dans l’attente de prendre une décision quant au mode de publication.

Où j’en étais ? Ah oui. Une nouvelle fois je me suis ensuite promis de ne plus jamais écrire. Mais après trois mois de repos, j’ai soudain ouvert un nouveau fichier, que j’ai nommé « Roman, tome deux »… Alors, soit, acceptons ce que mon instinct me porte à faire… On me dit souvent que je sais mettre les mots sur ce que chacun ressent et ne parvient pas à décrire. Un comble pour une personne si peu adroite pour s’exprimer à l’oral, qui met les phrases à l’envers, qui prend un terme pour un autre. Si écrire me colle à la peau, même si c’est bien difficile pour moi, j’accepte avec joie et curiosité de m’embarquer dans cette folle aventure ! Qui sait, peut-être prendrez-vous beaucoup de plaisir à me lire vous aussi.

Bref, si je puis dire. Vous l’aurez remarqué, je ne sais pas faire court. Ça tombe bien, maintenant j’écris des romans.

LW

 

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